Proposant quelques ficelles méthodologiques pour rédiger un mémoire de recherche en Master de science politique, cette note est dédiée aux futurs étudiants de Master qui auront à réaliser cet exercice universitaire classique. Elle résulte de certaines difficultés récurrentes rencontrées par les étudiants avec lesquels j’ai travaillé à Sciences Po Lille, en tant qu’assistant temporaire d’enseignement et de recherche (ATER).
Entre 2015 et 2017, j’ai encadré une quinzaine de mémoires de recherche de Master (dont quelques « rapports d’expertise »), et j’en ai évalué une autre quinzaine. Ces travaux de recherche réussis dans l’ensemble, dont certains sont répertoriés ici et là, s’inscrivent principalement en théories des relations internationales (économie politique internationale, études européennes et études stratégiques), en politique comparée et en sociologie de l’action publique, mais aussi en études du genre.
Quelques remarques liminaires
Quand on se prépare à rédiger un mémoire de recherche, il est indispensable de consulter plusieurs manuels de méthodologie : une brève bibliographie peut être trouvée en cliquant ici. Cette note ne vise aucunement à les remplacer. Il s’agit d’un complément sur certains enjeux méthodologiques majeurs qui ne sont pas toujours développés dans lesdits manuels.
Par facilité, cette note est structurée en différentes « étapes » constitutives de la démarche de recherche, mais ne sont pas présentées « dans l’ordre ». En effet, il s’agit de rappeler que la démarche de recherche n’est pas un processus linéaire. Il faut accepter de faire des allers-retours permanents d’une étape (la formulation de la problématique) à une autre (la sélection des cas d’étude). Par conséquent, n’hésitez pas à être utilitariste dans votre lecture, en parcourant seulement les sections qui vous intéressent.
La recherche n’est pas une activité abstraite et jargonneuse, éloignée de la « réalité », mais un travail concret qui se pratique. C’est quand on a les « mains dans le cambouis », c’est-à-dire quand on lit, qu’on fait des liens entre deux concepts, entre une notion et des données, qu’on tente d’écrire une première ébauche d’introduction, qu’on lit encore, qu’on reprend son introduction, etc., que l’on entre dans la démarche de recherche, et que les quelques ficelles méthodologiques suivantes peuvent être profitables. En d’autres termes, attention de ne penser que ce qui suit correspond à une série de tips qui peut être mis en œuvre mécaniquement, de la même manière, pour tous les travaux de recherche.
La recherche est, aussi, un exercice déroutant et solitaire. Mieux vaut le savoir tout de suite. Ce n’est pas une activité dans laquelle on se sent initialement à l’aise. C’est plutôt une activité qui sort l’individu de sa zone de confort, quelle que ce soit cette dernière : connaissances poussées sur un sujet technique mais difficultés à mobiliser des outils conceptuels, ou inversement, aisance théorique mais embarras à faire le lien avec une réalité empirique.
Objectif d’un mémoire de recherche
Au risque d’enfoncer une porte ouverte, il ne faut pas se tromper d’exercice. Les choses sont souvent floues au début de l’année. Un mémoire de recherche, ce n’est ni un billet d’éditorialiste, ni une étude de marché, ni un roman, ni un essai, ni un article journalistique (liste non exhaustive). Un mémoire de recherche est le résultat d’une démarche scientifique qui ne peut pas faire l’économie, d’une problématique et d’une démonstration, c’est-à-dire d’un développement qui y répond, en s’appuyant sur des notions, des méthodes et des sources, dont leurs usages doivent être justifiés.
Un mémoire de recherche est aussi le résultat d’un rapport distancié (qualifié dans la littérature de « rupture épistémologique ») par rapport à la réalité politique observée. Pas facile quand il y a un lien entre le sujet du mémoire et le domaine professionnel dans lequel l’étudiant souhaiterait travailler à la suite de son diplôme (ce qui est souvent le cas) : l’aide aux réfugiés, la privatisation de la sécurité, la politique commerciale, les droits des femmes.
Comment savoir si on est en train de se perdre ? Si, en vous relisant, vous constatez que vous formulez des propos normatifs prenant la forme de l’emploi intempestif du conditionnel (« L’État devrait renforcer sa politique de contrôle aux frontières »), ou d’une évaluation aboutissant à des jugements de valeur (« L’objectif de ce mémoire est d’identifier les réussites mais aussi les échecs de cette politique »). Un mémoire de recherche ne vise pas à distribuer les bons et les mauvais points, mais à comprendre et à expliquer des phénomènes politiques complexes. En la matière, la faute ultime correspond à la confusion par l’étudiant entre sa casquette de chercheur et celle de citoyen : « Du fait d’attaques répétées, nos forces armées se trouvent en difficultés sur le terrain ». Warning, warning, warning : il ne s’agit pas de « nos » forces armées, mais « des » forces armées de l’État français que vous devez analysées.
Bibliographie et notes de bas de page
Un mémoire est un exercice qui nécessite de respecter un certain nombre de normes, en particulier concernant les notes de bas de page et la bibliographie (note pour le référencement d’un travail de recherche : notes de bas de page et bibliographie). Un réflexe d’auto-défense peut être de considérer qu’il s’agit là de pratiques ancestrales de vieux universitaires ronchons qui sont habituées à lire dans des grimoires. Erreur majeure a deux égards.
Les notes de bas de page et la bibliographie sont des outils de travail, oui, des outils de travail. Elles permettent de se repérer, c’est-à-dire d’identifier la manière dont l’étudiant se positionne au sein d’une littérature, et de l’usage qu’elle ou il en fait. Difficile d’imaginer un coureur de rallye sans co-pilote, un vacancier louant une voiture sans GPS, ou un plombier sans une clef de douze, non ? Et bien, le chercheur a besoin de ses références bibliographiques.
Par ailleurs, la maîtrise par l’étudiant du référencement bibliographique représente le niveau de rigueur de l’étudiant. Facile d’avoir de belles notes de bas de page sur un document de trois ou quatre pages, plus compliqué quand il y en a une centaine. En somme, si elle prend des formes différentes d’un domaine professionnel (administration ou entreprise) à un autre (ONG ou organisation internationale), la rigueur est une qualité reconnue.
Un exemple. Quand j’étais stagiaire dans un service administratif rattaché au Premier ministre au début des années 2010, mon chef de l’époque, M, un haut fonctionnaire du ministère des Finances (Administrateur civil hors classe), m’avait raconté qu’il s’était fait remettre à sa place par H, son N+1, un (très) haut fonctionnaire du ministère des Finances (Inspecteur des Finances). Quelle faute si terrible, M, avait-il commis ?
Dans la perspective du renouvellement de la Commission européenne, M préparait une large cartographie de tous les postes administratifs stratégiques à Bruxelles, prenant la forme d’un organigramme, dans le but d’identifier ceux qu’allaient défendre l’État français pour placer ses hauts fonctionnaires. Sur cette organigramme, chaque case représentait un poste, et chaque nationalité était représentée par un ton de gris plus ou moins foncé. Pour la France, le ton de gris était de 15% (très clair). Mais M a eu le malheur de se tromper pour une case en la grisant à 20% et non à 15%. Réponse illico de H : « Tu vois, M, c’est la différence entre un Inspecteur des Finances (l’un des grands corps de l’État français le plus prestigieux) et un Administrateur civil hors classe (un corps moins prestigieux) : moi, je ne me serais pas trompé ». Moral de l’histoire (en mettant de côté, la bêtise de certains représentants de la haute fonction publique) : dans un mémoire comme dans la vie professionnelle, il est bienvenu d’être rigoureux.
At the end of the day, vous pouvez trouver ces règles de référencement bibliographique stupides, rigolotes ou inutiles. Ce qu’il s’agit de comprendre, est que chaque monde professionnel a ses règles, et qu’il est préférable de les identifier et de les intégrer, si vous voulez être en mesure de jouer avec. Mémoire de recherche, haute fonction publique ou Monopoly, même combat.
Écriture
Le mémoire de recherche est l’exercice le plus exigeant du parcours universitaire, à moins de s’engager après le Master dans un doctorat. Alors que les étudiants ont l’habitude d’écrire des notes courtes en Licence (fiche de lecture de quelques pages, mini rapport d’une dizaine de pages), l’écriture d’un texte structuré et cohérent de près de 100 pages nécessite une bonne dose d’efforts et de travail.
Deux conseils en la matière :
- Ne pas se décourager. C’est simple mais ça ne mange pas de pain de le rappeler, parce qu’être découragé lors de la rédaction d’un mémoire est… la norme. Alors, il faut accepter d’écrire une première mouture, puis de recommencer et de recommencer encore. Mettez-vous à l’ouvrage dès le début de l’année pour éviter tout stress printanier excessif.
- Bannissez le langage parlé empreint de figures de style et autres métaphores qui cache souvent une maîtrise insuffisante de votre sujet. Car comme on le sait bien dans le nord : « Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup ». Et des loups, on n’en veut pas. Exercice là aussi difficile, surtout quand on entend, les éditorialistes des chaines d’infos prendre un malin plaisir à faire des « bons mots ». En somme, dans un mémoire de recherche, ne faites pas du Christophe Barbier. Écrivez simple (phrases courtes), écrivez efficace (un paragraphe, une idée), écrivez scientifique (par exemple, prenez soin de choisir le verbe utilisé dans votre problématique : plutôt « mettre en œuvre », « instituer » ou « élaborer » qui renvoient à l’analyse des politiques publiques, que des termes flous ou métaphoriques comme « faire », « bâtir » et « raser »).
Et dans les moments les plus durs, voyez au-delà de votre mémoire, en n’oubliant pas que savoir écrire est une ressource essentielle parce que ô combien utile dans votre activité professionnelle, quoi que vous fassiez à la suite de votre diplôme de Master. Bref, la rédaction de votre mémoire, ce n’est pas (seulement) un lourd travail pour valider votre Master, c’est (surtout) un investissement pour votre vie professionnelle.
Problématique et cas d’étude
Pas évident de distinguer problématique et cas d’étude. La pratique des étudiants français est habituellement inductive (à l’inverse, des étudiants allemands, suisses ou issus des pays anglo-américains) : partir des faits, plutôt que des approches théoriques, pour engager une démarche scientifique. L’intérêt d’une telle démarche est d’avoir une connaissance fine d’un sujet, et souvent de vouloir en apprendre davantage. Il en découle un ancrage empirique robuste. En revanche, le risque est celui du biais « empiriste » : faire de son cas d’étude (la crise des réfugiés, la guerre en Syrie, la COP21), une problématique. Il n’est pas rare de lire : « Nous interrogeons dans ce mémoire la problématique de la COP21 ». La COP21 peut être un excellent cas d’étude, mais n’est en rien une problématique. Le risque opposé est celui du biais « scolastique » : mener une réflexion abstraite (enfermement dans des considérations exclusivement théoriques) sans ancrage empirique.
Une problématique est une question qui nécessite un travail de mise en relation d’outils conceptuels et de données empiriques. Pour le dire autrement, si vous pouvez formuler le plan de votre mémoire dès le début de l’année sans avoir débuté vos recherches, c’est que vous n’avez pas encore de problématique. Une problématique est une question qui soulève un paradoxe, une incohérence qui exige la réalisation d’une recherche. Exemple : pourquoi l’État x et l’État y qui sont caractérisés par un même type de régime politique (institutions analogues, ressources similaires) ont-ils mis en œuvre des réformes économiques antagonistes ? Une problématique n’a pas pour objectif de générer la description d’un phénomène politique donnée (si fine et précise, soit-elle) mais de l’interpréter voire de l’expliquer.
Il s’agit de répondre à cette problématique à partir d’un ou de plusieurs cas d’étude. Si vous sélectionnez plusieurs cas d’étude (deux ou plus), alors votre démarche méthodologique est comparative. Dans l’exemple mentionné, les « cas » sont au nombre de deux : la France et le Royaume-Uni. Les réformes économiques mises en œuvre par la France ne sont pas la problématique, mais un cas d’étude visant à comprendre pourquoi la trajectoire politique française diverge de la britannique. Une problématique (le changement politique) dépasse un cas d’étude, et s’inscrit dans un champ disciplinaire (politique comparée).
Parcimonie
Une autre difficulté majeure constitutive du mémoire de recherche est de comprendre le principe de parcimonie, pouvant être défini comme le processus aboutissant à identifier un nombre limité de conditions explicatives d’un phénomène politique.
Exemple : le « Brexit » voulu par une majorité de Britanniques à la suite d’un référendum en juin 2016 peut être expliqué, pèle mêle, par 1) la défiance des citoyens à l’égard de leurs gouvernants à l’échelle nationale, 2) la perception largement partagée par les citoyens d’une Union européenne inefficace et insuffisamment démocratique, 3) la montée du populisme en Europe, 4) le renforcement de la menace terroriste, 5) la volonté d’« indépendance nationale » des citoyens britanniques, 6) l’amplification des flux migratoires, etc. Plus on allonge cette liste (non exhaustive) des conditions explicatives probables du « Brexit », plus on élabore une analyse empirique fine, mais plus, simultanément, le pouvoir explicatif de votre argument se dilue. C’est là que la parcimonie entre en jeu. Par exemple, si vous retenez les conditions explicatives 2), 4) et 5), cela ne signifie pas que les variables 1), 3) et 6) n’expliquent pas le « Brexit », mais peut-être qu’elles ont déjà été validées par d’autres recherches, ou réfutées sur le cas que vous étudiez.
Ce travail parcimonieux est difficile, dans une perspective inductive, parce qu’il y a toujours la crainte, de « tordre » la réalité observée, de ne pas rendre suffisamment compte de sa complexité. Il faut se faire violence en se rappelant ce que nous a appris Max Weber : le chercheur en sciences sociales ne doit pas seulement décrire le réel, mais l’interpréter.
Revue de la littérature
À quoi répond une revue de la littérature (qualifiée aussi d’« état de l’art ») ? Une revue de la littérature regroupe les arguments explicatifs qui répondent à la problématique, et non au(x) cas d’étude sélectionné(s). Pour reprendre l’exemple mentionné, il s’agit de rassembler et de discuter les contributions scientifiques portant sur les causes qui mènent un État à mettre en œuvre des réformes politiques en matière de politique économique, sans se limiter aux recherches qui traitent des cas sélectionnés (la France et le Royaume-Uni). Il peut être utile de mobiliser des recherches menées sur d’autres cas d’étude (l’Allemagne, la Suède ou le Canada).
Prenons une image. Une revue de la littérature, c’est comme un banquet. Chaque table du banquet représente une problématique, et vous devez en choisir une, pas deux, ni trois. Bien sûr, au début, c’est évident que vous allez faire votre petit tour de table en table, avant de vous décider : plusieurs vous tentent, et sont liées les unes aux autres. Pour faire votre choix, n’hésitez pas à discuter avec les convives qui sont déjà installées : lire des articles et des livres sur plusieurs problématiques, interroger votre directeur de mémoire, être proactif lors du séminaire de méthodologie – si vous avez la chance d’avoir cette offre de cours dans votre université – en posant des questions à votre enseignant.
Une fois que vous avez choisi votre table (celle, par exemple, de la mise en œuvre des réformes étatiques dans le secteur économique), il s’agit de déterminer où vous souhaiter vous asseoir. Chacune des chaises située autour de la ladite table incarne un argument répondant à la problématique. Vous avez Mme Néo-institutionnaliste historique, M. Théorie du choix rationnel, Mlle. Néo-marxiste ou M. Constructiviste. Où vous sentirez-vous le plus à votre aise pour déguster votre plat de résistance (aka vos cas d’étude français et britannique) ? C’est l’enjeu d’une revue de la littérature.
Qu’est-ce qui constitue une revue de la littérature ? Une revue de la littérature regroupe des contributions scientifiques : livres, chapitres d’ouvrages et articles scientifiques. Une revue de la littérature ne rassemble, ni des sources empiriques telles que des essais, des rapports parlementaires, des études issues de think tanks ou d’acteurs spécialisés (groupes d’intérêt), ni des sources « primaires » produites par un travail sur archives ou lors d’une enquête par entretiens semi-directifs. La revue de la littérature n’est donc pas une « fiche Wikipedia » apportant des données empiriques sur un sujet donné.
Vous risquez d’être sur un terrain glissant si vous avez la tentation d’affirmer : « Il n’y a rien d’écrit sur mon sujet ». Qu’il n’y ait rien sur votre « sujet » (qui doit être compris, ici, comme synonyme de cas d’étude) n’est pas impossible (par exemple, si votre sujet est lié à l’actualité politique récente : les attaques terroristes contre Charlie Hebdo en 2015). Bonne nouvelle : votre revue de la littérature portant sur la problématique (les transformations de la menace terroriste), et non sur un cas d’étude, vous allez pouvoir avancer. En résumé : a) attention à la confusion entre sujet et problématique, b) pas de problématique, pas de revue de la littérature.
Théorie et concepts
Aux yeux d’un certain nombre d’étudiants, la « théorie » correspond à un ensemble d’abstractions coupées de la « réalité », comme l’évoque l’expression populaire : « Tout cela est bien ‘théorique’ ». Pourtant, la théorie ne se limite pas à cette dimension philosophique. Raymond Aron nous a enseigné qu’il existe une autre acceptation du terme, qui renvoie à une fonction résolument pratique : interpréter les phénomènes politiques. Pas d’explication d’un phénomène politique, sans théorie. C’est à cette seconde acceptation du terme de théorie que l’on se réfère en sciences sociales.
Une autre confusion se forme autour de l’usage de concepts. La difficulté que l’on rencontre en sciences sociales est que l’on ne peut pas conduire des recherches en laboratoire, comme le font nos collègues issus des sciences exactes. La frontière entre ce qui est sous le microscope (l’objet d’étude), et celle ou celui qui se tient au-dessus du microscope (le chercheur) n’est pas aussi distincte, puisque le chercheur en sciences sociales fait également parti du monde social qu’il étudie. D’ailleurs, certains concepts élaborés par les chercheurs sont utilisés par les acteurs, et vice-versa. Exemples : l’« intérêt national » et le « soft power ». L’enjeu majeur, pour un étudiant de Master, est d’avoir conscience de cette distinction pour maîtriser l’usage qu’il soit empirique ou conceptuel de l’intérêt national ou du soft power. Généralement, l’erreur est de penser les utiliser comme des concepts, alors qu’ils sont convoqués simplement pour décrire un phénomène politique. Le glissement (incontrôlé) vers la figure de style floue n’est alors jamais loin (voir section « Écriture »).
Sources
Le traitement des sources : autre difficulté du mémoire de recherche. On ne le répétera jamais assez, de surcroît dans un contexte de prolifération des « fake news » : toutes les sources ne se valent pas. Un article scientifique qui a croisé plusieurs types de données et différentes méthodes, n’a pas la même valeur qu’un article d’investigation fouillé. Ce dernier n’a pas la même portée qu’un simple billet d’opinion, ou pis, qu’un article issu d’un blog inconnu qui ne référence pas les données utilisées.
Ce travail d’évaluation critique des sources est indispensable pour le mémoire, et au-delà dans le cadre de vos expériences professionnelles à venir. Ne prenez pas les informations que l’on vous distille pour argent comptant, mais sélectionnez consciemment vos sources en interrogeant leur provenance. Ne vous appuyez pas sur une seule source, mais croisez-en différentes.
Cette note peut être téléchargée en cliquant là.